La fin de l'errance, pour Niji, mais une fin dangereuse...

Niji Raiya avait perdue sa mère, qui l'empêchait de partir en quête de son passé, elle était si faible que Niji ne pouvait se permettre de la laisser seule, et son voyage devait attendre. Mais sa mort avait coupé le fil fin qui la retenait à sa maison et au lac où elle avait été trouvé, où aucun indice sur son passé n'avait été découvert. Elle avait erré dans la foret plusieurs semaines, plusieurs mois, elle ne savait plus. Sa robe était sale et déchiré de partout, mais Niji avait pus à nombreuse reprise prendre un bain dans plusieurs lac de la foret, donc elle était propre.
Alors qu'elle franchissait les branches d'arbres et les buissons, le sol de terre se stoppa d'un coup pour laisser place à plusieurs dalles de bétons, froides, sous les pieds nus de l'hybride. Niji leva les yeux : des magasins : boulangerie, boucher, forgerons..., des gens en vêtement de citadins, des immeubles. Elle était arrivé dans une VILLE. Sa mère lui en avait déjà parlé, mais jamais emenné. L'excitation prit le cœur de Niji, et sans savoir qu'elle se dirigeait vers une ruelle dangereuse, elle demanda à un passant :

"- Excusez-moi, Monsieur... Dans quelle ville sommes-nous ?

Demanda t-elle, la voix roucoulante, et un grand sourire au lèvre. Le jeune homme lui rendit un sourire bien étrange, malsain...

- A Arcansa, évidemment ! T'es bien mignonne, toi... mais t'es bien mal fagotée ! Viens avec moi...

Niji, avec un mauvais pré-sentiment, se laissa entrainer jusqu'à devant un magasin de vêtement, mais arrivé, le jeune homme ne s'arrêta pas, et continua de marcher vers un autre ruelle, encore plus sombre :

- Hé, le magasin de vêtement est ici...!
- Et alors ? Ce n'est pas là où nous allons, poupée.

Le mauvais pré-sentiment de Niji se transforma en véritable peur, et elle cria :

- Lâchez moi !
- Non, allez, viens ici...
- Non, je ne viendrai pas... fichez moi la paix !

L'inconnu lui posa la main sur le décolleté, et elle le gifla. Cela parut l'énerver, et il sauta sur elle...
Niji n'eut d'autre choix que de diviser son corps en fines gouttelettes invisibles à l'œil nus, elle s'évapora.
Sous forme de vapeur invisible, elle quitta les lieux en laissant le voyou hébété par cette disparition, et retourna à l'entrée de la ville où elle reprit forme...
Elle tomba sur le béton dur et froid, en pleurs.

"Maman..."

Elle continuait de pleurer, le visage enfouis dans ses mains, en pleine rue, jusqu'à ce qu'une ombre la recouvrit... elle leva les yeux, et vit une personne....

[Voilà. 8D ... pour la couleur, l'italique suffit, nan ? éè. ]

[ Oulà. S'il te plait. Espace tes phrases, les "entrées" existent >_< Et si tu peux rajouter des couleurs aux paroles ce seraient pas mal x) Ce serait plus lisible, enfin, ça tu n'es pas obligée. ]

[Oui sépare le dialogue du texte s'il te plait, merci =)]

Cela faisait très peu de temps que Meï était arrivée à l’auberge d'Arcansa et qu’elle s’était remise de sa blessure à l’épaule. Il lui restait encore un peu du court temps que lui avait le gérant pour se remettre. Il avait été plutôt dur avec elle et ses camarades de chambres n’en avaient pas dit que du bien.
Elle pouvait dorénavant marcher et elle décida d’aller un peu profiter de son répit pour visiter la ville. Elle flâna dans les ruelles, passa devant des boutiques de vêtements et avec le peu d’argent qui lui restait, elle s’acheta une chemise verte kaki, un short marron et des bottes. Elle aimait beaucoup la ville, sa tranquillité. Elle revint vers l’auberge en courant le plus vite qu’elle pouvait, histoire de s’échauffer et de se dégourdir les jambes. Arrivée devant l’auberge, essoufflée, elle marcha en direction du bosquet épineux qui avait été dérangé par Nathan lorsqu’il l’avait portée jusqu’à l’auberge. Elle s’agenouilla devant, reprenant son souffle, et dit clairement :

- “Tacovin harbenc”

Le buisson se tendit, puis lentement des nouvelles branches s’allongèrent à l’endroit où l’on distinguait quelques minutes avant un trou et des feuilles étalées sur le sol.
Meï laissa sa bouche former un léger sourire de satisfaction. Elle se releva et marcha d’un pas ferme vers la forêt.
Elle arriva peu de temps après sur une petite place d’herbe bien souple bordée par la rivière. Elle se mit à faire des exercices lents, se sentant particulièrement raide après les derniers évènements. Tout en s’assouplissant, elle resongea à la sensation qu’elle avait eue en sautant dans les arbres, cette fraîcheur et cette lucidité qu’elle avait respirée, et au moment où…Crac. Elle était tombée, se sauvant la vie in extremis par une formule prononcée pendant sa chute, et à sa douleur, cette douleur.
Elle ouvrit les yeux pour oublier ce qu’elle venait de revire, et, s’estimant échauffée, elle se leva et commença à enchaîner des figures, à virevolter de plus en plus vite.
Elle sourit, franchement cette fois. Elle était de nouveau dans son univers. Au bout d’un certain temps, elle s’arrêta et s’adossa contre un arbre. Quand elle se sentit un peu mieux, elle entama le chemin du retour en se concentrant sur les petits bruits de la nature, le chant des oiseaux et l’air tranquille de la brise. La Vie.
Arrivée à la ville, elle marcha vers l’auberge lentement, en observant les gens, les maisons et les boutiques. Elle revit la boutique de vêtements qu’elle avait croisée à l’aller, et, un peu plus loin, crut voir une forme recroquevillée. Elle s’approcha et la vit.
Une jeune fille avec de très longs cheveux se tenait assise, les genoux repliés sur elle-même et était secouée de sanglots. Quand Meï s’approcha, elle leva la tête et ses yeux bleus baignés de larmes semblaient terrorisés. Elle se pencha vers elle et dit doucement :

- “Tu vas bien ? Est-ce que je peux t’aider ?”